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Comment choisir son casque de chantier ?
Comment choisir son casque de chantier ?
Dans le travail en hauteur, le casque de chantier est une évidence et la protection prioritaire à avoir. Il vous protège la tête en cas de chute, de projections d’objets et limite les traumatismes qui pourraient arriver. Le port du casque de chantier s’impose donc comme une obligation. Pour être certain de se prémunir contre les risques que vous encourez sur votre lieu de travail, prenez le temps de déterminer le type de casque de chantier qu’il vous faut.
Pourquoi porter un casque de protection ?
Le casque de chantier fait partie des EPI (équipement de protection individuelle) et a pour objectif de protéger celui qui le porte contre les risques qu’il encourt durant son activité professionnelle.
Ne sous-estimez pas l’importance du port du casque de chantier. En effet, il est fort probable que vous vous exposiez au quotidien à des sources d’accidents qui pourraient être évitées avec le bon EPI. Si vous travaillez en hauteur, une chute, quelle qu’en soit sa hauteur, peut causer de sérieux traumatismes. Si vous travaillez avec des objets lourds, tranchants ou pointus, le casque amortit leur choc si ceux-ci tombent sur votre crâne.
Le port du casque de chantier est donc indispensable pour assurer votre sécurité sur tout type de chantier.
Quelles sont les différentes protections de la tête ?
Il existe deux types d’EPI qui vous assurent une protection de la tête :
- le casque de chantier (EN 397) : ce type de casque est obligatoire sur un chantier et protège son porteur contre sa propre chute ou les chocs avec des objets en chute
- la casquette anti heurt (EN 812) : attention ce type d’EPI ne peut en aucun cas remplacer un casque de chantier. Il a pour objectif de protéger contre les heurts d’objets durs et immobiles à l’intérieur pouvant créer des coupures ou petites blessures.
Si vous travaillez sur des chantiers plus spécifiques, il se peut que vous ayez également besoin de protection adaptée :
- le casque de protection à haute performance (EN 14052),
- le casque électriquement isolant,
- le casque de sécurité pour soudeur.
Comment choisir son casque de chantier ?
En tant qu’ouvrier ou artisan sur chantier ou même en tant qu’employeur, vous vous devez de mettre à disposition de votre personnel des EPI adaptés au type de travail qu’ils réalisent au quotidien. Leur sécurité passe avant tout par un casque de chantier adapté.
Dans votre choix, plusieurs critères doivent être respectés, entre autres, la qualité de la protection, sa robustesse, le poids et le confort de l’équipement. Soyez également vigilant quant aux indications sur le marquage du produit et à sa conformité aux normes NF.EN.
Selon les risques de votre métier
Avant de vous jeter sur le premier EPI que vous trouverez, prenez le temps d’observer les risques que vous encourez au quotidien :
- Chute d’objets pouvant causer des chocs ou des blessures profondes
- Heurts face à un objet fixe (dans ce cas, le port d’une casquette anti-heurt suffit)
- Chute du porteur
- Contact avec des conducteurs électriques sous tension
- Projections de métaux en fusion, de liquides chauds ou corrosifs
En fonction des risques auxquels vous vous exposez, vous pourrez alors déterminer quel casque de chantier ou protection de tête il vous faut pour vous ou vos équipes.
Selon les contraintes et l’environnement de travail
Les ouvriers qui travaillent au quotidien sur des grues ou échafaudage ne sont pas soumis aux mêmes risques que ceux qui travaillent à même le sol. Déterminez les contraintes de votre activité ainsi que l’environnement dans lequel vous évoluez :
● Travaillez-vous en hauteur ?
● Travaillez-vous dans une ambiance froide ?
● Travaillez-vous dans une ambiance chaude ?
● Travaillez-vous en intérieur ou en extérieur ?
● Constatez-vous la présence d’intempéries ?
● Conduisez-vous des véhicules ou engins ?
● Utilisez-vous des échelles ou échafaudages ?
Quelles sont les normes adaptées au casque de chantier ?
Attention, chaque type de casque de chantier est soumis et encadré par des normes bien précises :
● Casquette anti-heurt pour l’industrie (EN 812)
● Casque de protection pour l’industrie d’usage courant ou casque de chantier (EN 397)
● Casque de protection haute performance pour l’industrie (EN 14052)
● Casque électriquement isolant pour utilisation sur des installations à basse tension (EN 50365)
Quelle est la composition d’un casque de chantier ?
Le casque de chantier se compose de :
● La calotte : Également appelée la coque, il s’agit de la partie extérieure du casque. Elle protège donc directement des chocs venant de l’extérieur en détournant les objets qui tombent sur la tête. La calotte du casque de chantier peut être de différents matériaux aux propriétés différentes.
● Le harnais : Le harnais maintient et stabilise la calotte pour garder le casque en place tout en assurant un rôle d’amortisseur en cas de choc. Cette partie du casque de chantier se compose, elle-même, de trois parties différentes : la coiffe, le serre-nuque et le tour de tête. D’autres éléments peuvent également être inclus afin d’améliorer le confort : un bandeau anti-sueur, un rembourrage du protecteur, des sangles d’amortissement...
● La jugulaire : La jugulaire passe juste sous le menton et assure le maintien du casque sur la tête. C’est une partie du casque de chantier obligatoire si l’environnement de porteur peut lui faire perdre le casque sans pouvoir le récupérer facilement (travail en hauteur par exemple). La plupart du temps, elle n’est pas fournie avec le casque.
Comment conserver et entretenir un casque de chantier ?
Vous vous devez de veiller à la bonne conservation de votre casque de chantier afin de prolonger sa durée de vie et ses performances de protection. Pour cela, veillez à :
● Conserver votre casque de chantier à l’abri du soleil et des sources de rayons UV
● Ne pas le soumettre à des températures extrêmes
● Ne pas le conserver à proximité de produits chimiques
Évitez à tout prix d’ajouter des autocollants ou d’utiliser un marqueur sur votre casque de chantier. La colle des autocollants ainsi que le marqueur peuvent déclencher un processus chimique qui risque d’affecter durablement le matériau du casque de chantier et le fragiliser.
Si vous voulez marquer votre casque de chantier, adressez-vous à son fabricant. Il pourra aussi vous conseiller des autocollants spéciaux conçus pour les casques.
Pour entretenir votre casque, nettoyez-le avec de l’eau tiède savonneuse et un chiffon doux. Ne plongez jamais votre casque de chantier dans l’eau.
Quand remplacer un casque de protection ?
La durée de vie d’un casque est déterminée par son matériau et commence donc à la date de fabrication et non à la date de l’achat. Vérifiez-alors sur la calotte du casque de chantier, sa date de fabrication. Respectez la date limite d’utilisation mentionnée dans le manuel du fabricant qui vous est fourni avec le casque de chantier.
Attention, certains événements peuvent réduire considérablement la durée de vie de votre casque de chantier :
● Un casque qui a subi une chute n’offre plus la même protection
● Si le casque est décoloré, c’est probablement parce que le casque a été exposé de façon prolongée au soleil. La décoloration est un signe de vieillissement prématuré du matériau et donc que sa protection n'est plus suffisante
● Si la texture du casque devient granuleuse, il est temps de le remplacer. En effet, cela confirme que le matériau est fragilisé et donc qu'il ne peut plus amortir les chocs
● Si vous remarquez des fissures, des rayures profondes ou des fractures, remplacez le casque immédiatement.
Vous souhaitez être accompagné dans le choix de votre casque de chantier ? Contactez dès maintenant un expert en sécurité professionnelle.